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N’AYEZ PAS PEUR DE NÉGOCIER VOTRE SALAIRE

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Voilà un sujet qui peut faire soupirer ! Comme si seuls quelques mercenaires, gourous financiers ou traders pouvaient en être capables, et pas vous, condamné à accepter ce qu’on vous offre. S’il est vrai qu’il n’est pas possible de négocier son salaire partout, dites-vous bien que la petite phrase qui peut faire transpirer en entretien d’embauche est celle qui peut changer la donne : quelles sont vos prétentions salariales ? En général, c’est une perche tendue pour négocier. Alors n’ayez pas peur ! Négociez. Mais avant cela soyez conscients du type d’employeur, interlocuteur, que vous avez en face de vous., et bien entendu conscients de la nature du poste. Il est clair que pour un emploi de secrétaire à l’Etat, il n’y a pas de négociation possible : soit vous entrez dans la grille salariale proposée, soit vous allez tenter vos chances ailleurs.

 Alors qui est en face de vous ?

Une PME, un grand groupe, un indépendant, une administration publique ? Identifiez votre interlocuteur est la première étape. Une fois la nature de l’entreprise et du poste définis, la négociation peut survenir ou pas. Et pour évaluer le montant annuel à considérer, il ne faut pas s’arrêter aux barèmes publiés par les associations professionnelles, et autres statistiques ou listes publiées dans les journaux. Car dans la majorité des cas ces fourchettes sont trop généralistes ou périmées. Elles ne doivent pas être suivies à la lettre. Ce sont de simples indicateurs de tendance, utiles surtout si vous bifurquez vers un autre domaine, tentez une reconversion, ou êtes restés longtemps dans un même poste sans savoir comment les salaires ont évolué. Bien entendu, un fois qu’on vous pose la fameuse petite question concernant vos prétentions salariales, c’est à vous de répondre sans surestimer la situation. Mais surtout, faites-le !

Soyez direct et courtois

Pas de timidité inutile quand il est question de salaire, annoncez la couleur. Sans quoi, on va sentir votre fragilité et vous proposer un salaire inférieur à celui que vous auriez pu obtenir en articulant un montant réaliste, adapté à l’entreprise et à votre cursus. Il ne s’agit pas d’être prétentieux mais de ne pas avoir peur de sa valeur. Si un recruteur veut connaître vos prétentions par téléphone avant même votre entretien et que vous êtes pris de court, n’ayez pas peur de répondre que vous préférez recevoir une offre par e-mail pour l’étudier. Bien négocier passe par l’écoute et le dialogue.

Et bien négocier veut aussi dire être à l’aise ! Si vous êtes pris à la gorge, cela va se sentir. Maintenant ces conseils ne sont pas valables pour l’Etat, l’administration ou les petites structures ou chaque franc est un franc et où les grilles salariales sont publiques ou restreintes. Les négociations de salaire surviennent en général dans le secteur privé. Enfin, plus l’entretien se passe bien, plus vous êtes motivé, plus vous avez des chances de pouvoir négocier. Et si l’employeur pose la question dont vous rêvez – mais oui, ça arrive ! – de combien avez-vous besoin pour bien vivre ? Répondez. C’est une ouverture. Si vous demandez plus que ce qu’on vous offre, soulignez les avantages qu’il y aurait à vous engager, vos compétences, votre motivation, votre volonté de vous inscrire dans la durée. C’est pour ça que l’écoute et le dialogue sont importants : pour saisir les opportunités et en créer. Et surtout quand on vous fait une offre qui vous convient, dites oui rapidement, inutile de jouer les divas, vous risqueriez de vous faire piquer le job par un autre candidat.