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ÊTES-VOUS PESSIMISTE OU OPTIMISTE ?

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La question peut paraître anodine lorsqu’il est question de carrière ou de recherche d’emploi, pourtant elle a tout son poids. Bien plus que des guides et autre littérature grand public sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire, et bien plus que des formules, le succès d’une recherche ou d’un placement tient de manière considérable à l’attitude du candidat.

« Dès les premiers mots, au téléphone ou en entretien, le recruteur sait si un candidat est pessimiste ou optimiste. Et cela va faire la différence »

Bien sûr il y a un extrême, les commerciaux aguerris qui se vendent comme un paquet de corn-flakes, mais cela n’est pas suffisant. Car au-delà de cet optimisme exagéré issu de techniques de vente, il faut du concret. L’optimisme doit refléter une manière de fonctionner et reposer sur des compétences concrètes, et là le mariage devient parfait. Mais revenons-en à notre candidat pessimiste…Il aborde une offre ou un rendez-vous souvent avec résignation ou lassitude, avec la possibilité de l’échec avant même celle de la réussite. Cela se sent et impacte le résultat. Et lorsque le rejet survient, il vous dira « Je le savais ». Le pessimiste le prend pour lui et cela entretient sa colère intérieure. Il pense que de toute façon les recruteurs font mal leur travail, que les entreprises sont sectaires. Le pessimiste développe un discours général négatif qui entretient la spirale de l’échec.

 « Halte au pessimisme, changez de grille de lecture ! »

 Voici la bonne nouvelle : l’optimisme s’apprend et dépend de la façon dont on décode les événements. Cet aspect est fondamental pour transformer une spirale d’échec en chemin de succès.

On l’a vu le pessimiste engrange les échecs sans les analyser, ni les digérer. Il vous dira que « C’est à cause du recruteur » ou « Je suis trop gros, on ne m’aime pas ». La grille de lecture sera émotionnelle et personnelle. Or, il faut prendre de la distance.

Si on ne décroche pas un poste, il faut comprendre pourquoi. Le pessimiste aura tendance à interpréter cela comme une cause permanente, à avoir une interprétation négative constante et centrée sur lui. L’optimiste va comprendre la situation autrement : pour lui, la cause est temporaire, il a confiance dans sa persévérance. Il ne se sent pas condamné.

 « Une offre n’a pas marché ? »

Le pessimiste accusera souvent l’économie, la politique, l’entreprise. L’optimiste va tenter de trouver la cause précise du rejet : est-ce qu’il manque une compétence ? S’il manque l’allemand, l’optimiste va choisir de l’apprendre. Son attitude va être proactive et positive. L’optimiste va développer ou revaloriser ses compétences. Il décode de façon objective là où le pessimiste fait une interprétation subjective, en rejetant la faute sur une cause externe à lui. L’optimiste va au contraire faire la part des choses. Tout un chacun peut adopter cette manière de fonctionner pour évoluer. Un pessimiste peut ainsi devenir un optimiste, et le chercheur d’emploi peut apprendre à changer d’attitude pour accroître ses chances. Car le propre de l’optimiste est de toujours trouver des solutions et c’est primordial.